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Pékin, modernité et pauvreté sans concessions

Pékin (Beijing) concentre tous les contrastes d'une Chine en totale évolution. Ces paradoxes sont d'autant plus visibles qu'on sent la ville en pleine effervescence pour la préparation des jeux olympiques de 2008.

Des immeubles modernes se construisent partout, les immenses avenues concentrent davantage de véhicules à moteur - surtout de taxis - que de bicyclettes (un rapport inversé il y a encore peu d'années), les hôtels de standing sont légion, les moyens de transport en pleine révolution... même les mythiques et odorantes toilettes d'antan sont peu à peu remplacées par des commodités modernes sinon rutilantes quoique fort odorantes.

 

 


Nous apprécions de quitter les quartiers en reconstruction pour flâner dans les ruelles historiques encore existantes (hútòngs), observer l'architecture particulière de l'habitat ancien.

Des maisons, des allées, de lourdes portes closes qui parfois s'entrouvrent et laissent deviner une cour intérieure, des enfants qui jouent, du linge qui sèche, des bicyclettes posées contre le mur, des briques de charbon entreposées en attendant d'être brûlées pour chauffer la maison.

Et aussi la viande qui faisande sur des crochets dans l'air sec des venelles crasseuses, la vaiselle qui trempe dans le caniveau et les ancêtres édentés qui fument sur les trottoirs défoncés.

 



Pékin oppose les constructions modernes aux cabanes de briques, un métro efficace aux touc-toucs pour touristes, des centres commerciaux immaculés aux ruelles envahies de poussière, des restaurants chics aux gargotes ambulantes sur les trottoirs, son opéra dernier cri aux couples dansant le soir dans les jardins publics.

Impossible d'oublier un instant que l'on est en Chine : ici se révèle non sans brutalité la réalité d'une ville qui semble se développer selon un modèle capitaliste exacerbé. Certes, Pékin est une vitrine de modernité, mais les bâtiments de verre et d'acier ne parviennent pas à cacher la poussière et la saleté. Une partie de la population vit visiblement pour l'appât du gain, mais son attitude insolente est encore loin de dissimuler la générale pauvreté.

La transformation de la ville forme comme une façade pour masquer une lente évolution des moeurs, loin des critères occidentaux.

   
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